Pendant 13 jours, la délégation gabonaise, dirigée par le ministre des Eaux et Forêts, le Colonel Maurice Ntossui Allogo, a participé activement aux différentes sessions et négociations. L’objectif était de discuter de la mise en œuvre de l’accord de Paris, de la transition juste des pays en développement vers un monde à faible émission de carbone, du plan de travail pour définir un objectif global d’adaptation, de la feuille de route sur l’ambition d’atténuation, et de la définition d’un nouvel objectif de mobilisation des financements à l’horizon 2025.

Face à l’urgence de répondre aux défis climatiques, le Gabon a abordé plusieurs points cruciaux, dont la réduction progressive de la demande en combustibles fossiles à l’échelle mondiale, la diversité des acteurs climatiques intéressés par un partenariat avec le Gabon, la nécessité de maintenir l’élan après la COP avec les parties prenantes nationales, et l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages grâce à la première contribution financière des pays développés, mais aussi des pays émergents.

« Le Gabon entend construire une ville nouvelle, la ville éblouissante et fière, tout en mettant un accent particulier sur la préservation de son écosystème. Je formule le vœu ardent qu’ici à Dubaï, l’unité du genre humain face aux changements climatiques conduise à un véritable essor vers la félicité  », a déclaré le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son discours.

À la clôture de la conférence, près de 200 pays ont adopté l’accord de la COP28, appelant à une transition vers l’abandon des combustibles fossiles, marquant ainsi l’agenda de la prochaine COP prévue à Bakou (Azerbaïdjan) en novembre 2024. Cette décision reflète l’engagement continu du Gabon envers la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une approche collective pour un avenir plus durable.