26,2 milliards de la BAD pour revitaliser l’économie du Cap Vert


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La Banque africaine de développement (BAD) et le Cap Vert ont signé, ce 2 août 2018 à Abidjan, un accord de prêt de 40 millions d’euros (26,2 milliards de FCFA), destiné à redynamiser l’économie de ce pays insulaire d’Afrique de l’Ouest, souligne un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Matin.

Cet accord prévoit un financement en deux phases, à raison de 20 millions d’euros chacune, en 2018 puis en 2019. Cette aide vient appuyer le nouveau Plan stratégique de développement durable (2017-2021) du Cap Vert, que la Banque soutient à travers son Programme d’amélioration de la compétitivité du secteur privé et de développement de l’économie locale.

« Ce programme vise à renforcer la contribution du secteur privé et des entités locales à la croissance et à la création d’emplois, a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. Cela passe par faciliter la pratique des affaires et la compétitivité, accélérer le développement local, et augmenter la contribution de la décentralisation à la croissance. »

« La signature de cet accord est très importante pour la consolidation de l’économie cap-verdienne. Le programme de compétitivité du secteur privé et de développement local assoira la croissance de notre pays sur une base solide », a réagi pour sa part Inácio Felino Rosa De Carvalho, ambassadeur du Cap Vert en Côte d’Ivoire.

La séance de travail de cet accord

Cet appui financier devrait, selon le diplomate, conduire à l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens.

Dans ce pays où l’activité économique repose essentiellement sur de petites entreprises, le gouvernement a beaucoup investi dans les infrastructures ces dernières années, et le défi consiste désormais à permettre au secteur privé d’en tirer parti pour la croissance, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.

Très engagée au Cap Vert, la Banque africaine de développement y affiche un portefeuille actif de plus de 85,4 millions d’euros, avec des projets dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’eau et de l’assainissement, ainsi que dans les secteurs social, agricole et de la gouvernance.