La Journée de l’Enfant Africain célébrée à la prison centrale de Libreville


Le premier ministre gabonais et son collègue de la justice, ce lundi Crédit photo : © 2018 D.R.

La prison centrale de Libreville a prêté son cadre ce lundi 30 juillet, à la célébration de la journée de l’Enfant Africain sous le thème « aucun enfant ne soit laissé pour compte ». Cette manifestation a vu la présence du Premier Ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet et du ministre en charge de la Justice.

Cette journée célébrée en différé, commémore depuis le 16 juin 1976 le soulèvement des enfants de Soweto, en Afrique du Sud pour revendiquer de meilleures conditions d’éducation et d’apprentissage scolaire dans leurs langues. En mémoire de ce courage historique qui a marqué la lutte et les aspirations de cette jeunesse pour la réalisation de ses droits fondamentaux et de son bien-être, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) instaurait en 1991 la journée de l’Enfant Africain.

Une vue des officiels

Le choix porté sur le thème « aucun enfant ne soit laissé pour compte » de cette année par le Comité des Experts de l’Union Africaine traduit d’une part, la volonté politique du gouvernement à réduire les inégalités sociales à travers le projet l’Egalité des Chances. D’autre part, il participe à l’appui aux plus vulnérables dans ses stratégies et programmes nationaux. En définitif, ce thème global vise à l’épanouissement des enfants en milieu carcéral.

La présence du Premier Ministre, réaffirme l’intérêt que les plus hautes autorités accordent à l’enfance en général et en particulier aux enfants affectés par de multiples vulnérabilités et dans le besoin d’attention et d’appuis significatifs et spécifiques.

L’organisation de cette journée au sein du milieu carcéral est une occasion pour les pouvoirs publics de conscientiser ces mineurs et leur rappeler qu’ils ne sont pas des parias de la société.