Le Samu gabonais au chevet des prisonniers incarcérés à la prison centrale de Libreville


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Le Samu social gabonais (Service d’aide médicale d’urgence) s’est rendu, vendredi, à la prison centrale de Libreville, pour des consultations, soins et distribution des médicaments.

L’événement s’est déroulé en présence du ministre d’Etat à la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ainsi et du directeur général du Samu social gabonais, Dr. Wenceslas Yaba et du commandant en chef de la prison centrale.

Plus de 300 prisonniers ont été examinés en médecine générale et pris en soins par le personnel du Samu social qui a déployé tout son arsenal et son savoir faire. Des médecins aux infirmiers en passant par les psychologues, les détenus ont eu droit à un traitement des plus dignes.

Selon le ministre d’État à la Justice, la visite du Samu social à la prison centrale de Libreville a été concertée et décidée par les deux parties. Elle témoigne de la volonté des plus hautes autorités de ne pas faire des prisonniers, des parias de la société, malgré leur situation d’isolement.

Par ailleurs, cette action devrait se prolonger, à long terme. Et le gouvernement pourrait entrevoir avec la Cnamgs, les possibilités d’une prise en charge des prisonniers qui présentent des cas qui nécessitent des interventions d’urgence.

« Je veux que les médicaments qui seront mis à la disposition des malades ne prennent pas une autre direction. Ne vous étonnez pas que je demande qu’il me soit fait le point de ces activités », a martelé le membre du gouvernement.

Des propos confirmés par le directeur général Wenceslas Yaba. Selon ce dernier ces actions seront étendues dans toutes les provinces où le Samu social est déjà implanté. « Rassurez-vous, cette action sera prolongée et étendue en province », a-t-il il indiqué.

Pour cette opération, les diagnostics ont permis de mettre en évidence plusieurs pathologies dont les plus récurrentes étaient l’hypertension, le diabète, les céphalées et tout ce qui est psychologique (anxiétés, dépression). Et pour le suivi de ces cas, des médicaments ont été remis au personnel médical de la prison centrale de Libreville.