Un consortium pour la surveillance de la forêt équatoriale vient d’être créé à Libreville, à l’initiative de plusieurs institutions sous-régionales s’activant dans le domaine de la protection de l’environnement.
Il s’agit de l’Agence gabonaise des Parcs nationaux (ANPN), l’Institut national pour la conservation de l’environnement de la Guinée équatoriale, l’Office burundais pour la protection de l’environnement, l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS), la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et l’Université de Moundou du Tchad.
Regroupant le Gabon, la Guinée équatoriale, le Burundi, le Tchad et la Comifac, ce consortium vise à améliorer les politiques gouvernementales en matière de protection de l’environnement.
Ce projet qui voit le jour après plusieurs mois de travail découle de la volonté de la commission de l’Union africaine de mettre en place une carte-pays dans la surveillance de la forêt équatoriale, a indiqué la Comifac.
A travers la surveillance de la forêt équatoriale, le consortium devrait permettre de réaliser des objectifs qui vont de la production, au moyen des données d’observation de la terre, des données et des informations de base sous forme d’indicateurs pertinents de l’état des forêts en Afrique centrale, a expliqué la même source.
Selon le représentant la Comifac, Vincent Midjibé, ce projet a pour objectif « l’amélioration des politiques gouvernementales en matière de protection de l’environnement », notant que « le programme GMES & Africa dont dépend ce projet de surveillance de la forêt équatoriale vise, lui, à faire de l’observation spatiale un outil incontournable et primordial pour le développement durable du continent ».
Née de la matérialisation des engagements souscrits en mars 1999 dans la « Déclaration de Yaoundé » par les Chefs d’Etat d’Afrique Centrale, la Comifac est une organisation internationale reconnue pour son rôle dans l’intégration sous-régionale en matière de conservation et de gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers.
Elle fait partie des institutions à l’échelle planétaire qui œuvrent pour la promotion du droit des peuples à compter sur les ressources forestières pour soutenir leurs efforts de développement économique et social.