SOS AVC veut venir en aide aux gabonais victimes d’accidents vasculaires cérébraux


L’équipe de SOS AVC dans leurs locaux Crédit photo : © 2018 D.R.

Zoom sur SOS AVC, ONG qui entend depuis 2014 lutter contre les accidents vasculaires cérébraux au Gabon. Celle-ci vise entre autres à accompagner les malades souffrant de lésions cérébrales à la suite d’un accident vasculaire cérébral. La rédaction a rencontré la présidente de SOS AVC qui a réaffirmé son ambition de lutter contre cette « tueuse silencieuse ».

A son siège situé au quartier Bas de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de Libreville, la présidente de SOS AVC, Aimée Délia Bilouni Ndjali a passé en revue un certain nombre de dossiers importants y compris une vidéo d’un passage d’émission liée à ses activités sur les antennes d’une chaîne de télévision. Assistée d’un de ses collaborateurs, elle a procédé à l’organisation de ses rendez-vous. Mettant un accent particulier sur les adhésions et les actions immédiates.

Aux allures sereines, vêtue des vêtements aux couleurs noires, la présidente de « SOS AVC » a indiqué que son association a pour objectif d’informer les familles sur l’attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral. Donc de défendre les droits fondamentaux des malades, promouvoir la prévention, la recherche et la formation constituent leur credo.

Victime d’un accident vasculaire cérébrale en 2011, cette femme au caractère jovial a partagé son vécu avec beaucoup d’émotions. Non sans préciser que cette expérience malheureuse qui l’a emmené à créér l’association : « J’ai été victime d’AVC. Ma famille m’avait évacué en Afrique du Sud pour me faire soigner. C’était difficile ! J’étais paralysée. J’ai dû faire des séances de kinésithérapie afin de me rétablir. C’est ainsi que le 6 février 2014, j’ai créée l’association » a-t-elle expliqué. Avant de soutenir que sur 7 cas sur 10, la personne victime en mourait.

Au regard de la gravité de la maladie, la communicatrice de formation a estimé qu’il serait important que le gouvernement procède à la mise en place des centres de kinésithérapies à l’intérieur du pays. En passant par les campagnes de sensibilisations d’informations et de formations, SOS AVC se donne aussi comme mission, de faciliter les demandes administratives pour l’accès aux soins.

Pour mener à bien ce challenge, Mme Ndjali a tissé des partenariats nationaux et internationaux. En effet, l’association compte à son sein plusieurs membres, et antennes en France, en Belgique, au Maroc et en Afrique du sud. Avec des médecins spécialisés exerçant en qualité d’experts, SOS AVC entend œuvrer pour une prise en charge efficace des malades et des conseils adaptés.