Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, des objectifs de développement durable et du plan d’affectation des terres, Lee White, a pris part ce mardi 10 décembre à la cérémonie d’ouverture du segment ministériel de la 25e Conférence des Parties (COP25) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Les échanges de cette cérémonie d’ouverture portaient principalement sur le financement à long terme des actions d’atténuation et d’adaptation ainsi que sur l’article 6 de l’Accord de Paris qui définit les principes des mécanismes de marché et qui vise à aider les Etats à mettre en œuvre leurs contributions nationales (NDC).
Au terme d’une semaine de pourparlers techniques sur plusieurs points bloquants de la mise en œuvre de l’Accord de Paris signé en 2015, la Conférence entre dans sa phase décisive avec la participation des représentants des pays membres. En effet, les ministres devront à la fois mener des arbitrages tout en envoyant des signaux politiques forts, et boucler d’ici vendredi, les négociations sur plusieurs points.
Outre sa participation au segment ministériel, le Prof. Lee White a pris part à plusieurs plénières de haut niveau parmi lesquelles la réunion de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales présidée par la France, le Chili et la Colombie et durant laquelle il a plaidé pour la valorisation des forêts.
« Les forêts, dans le monde ou dans un pays même, n’ont pas les mêmes valeurs. Nous devons évaluer et différencier les forêts sur la base de critères de qualité comme le stock de carbone », a-t-il déclaré.