Des affrontements ont récemment éclaté au Soudan du Sud quelques jours à peine après que le gouvernement et plusieurs groupes de l’opposition ont signé un accord de paix en Éthiopie. Le gouvernement et l’opposition se rejettent mutuellement la responsabilité des derniers affrontements dans certaines zones des comtés de Kajo-Keji et de Lainya.
Le porte-parole adjoint du principal groupe de rebelles, l’Armée populaire de libération du Soudan dans l’opposition (SPLA-IO), Lam Paul Gabriel, prétend que les forces gouvernementales ont commencé à attaquer leurs bases mercredi, le jour où les belligérants ont signé l’accord de paix.
Il a indiqué que les combats ont continué jusqu’à vendredi et qu’au moins huit soldats des forces gouvernementales ont été tués pendant l’offensive de trois jours, une affirmation qui n’a pas été vérifiée de façon indépendante.
Le porte-parole des forces gouvernementales, Lul Roai Koang, a rejeté les accusations, les qualifiant de « propagande négative », ajoutant que les rebelles ont lancé une vaste offensive dans les régions nord et sud du pays dans le but de s’emparer de territoires où ils pourraient cantonner leurs forces.
« Un certain nombre de rebelles se cachant le long de la frontière avec l’Ouganda ont lancé des opérations contre nos forces à Sokare, dans le comté de Kajo-Keji, et dans le comté de Lainya, dans le but de s’emparer d’autres terriroires, » a dit M. Koang.
« Les rebelles sont ceux qui ont été à l’origine de l’offensive, et dès qu’ils ont commencé à lancer leur offensive, ils ont commencé à diffuser leur propagande négative selon laquelle ils sont les victimes des attaques, » a-t-il ajouté.