Gabon Matin vous livre l’intégralité du communiqué gouvernemental gabonais en réaction aux propos de la confédération syndicale Dynamique unitaire qui appelait à la vacance de pouvoir car ayant la conviction qu’Ali Bongo, le président gabonais, était mort et « n’existait plus ».
Le mardi 2 juillet 2019, Monsieur Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire, a fait une déclaration dans la presse en affirmant que cette confédération syndicale avait l’intime conviction que « Monsieur le Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba est mort ».
Une telle déclaration, sans aucun fondement, de la part de ce responsable syndical dénote, une fois de plus et une de trop, une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations.
Elle vise par ailleurs à susciter une certaine psychose auprès de nos partenaires au développement et incidemment à affecter l’environnement des affaires, l’ordre public et la cohésion sociale.
Les objectifs ainsi poursuivis, du fait de ces propos mensongers, ne cadrent nullement avec les missions dévolues aux organisations syndicales à savoir : défendre les intérêts moraux et matériels de leurs adhérents.
Il est d’ailleurs curieux de constater que cette déclaration intervient au moment où Monsieur le Président de la République, chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, soucieux du bien-être de ses compatriotes, a lors de son dernier discours à la nation du 8 juin 2019, instruit le nouveau gouvernement de la République à prendre des mesures fortes en vue d’améliorer considérablement leurs conditions de vie et de travail.
Autrement dit, le fonctionnement régulier des institutions de la République n’est en rien entamé, en témoigne l’agenda de travail particulièrement chargé ces derniers temps de Son Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Tout en affirmant l’engagement de notre pays à garantir la liberté syndicale et la libre expression, il n’en demeure pas moins que celles-ci sont légalement encadrées ; l’attitude ainsi affichée par Monsieur Jean Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses nouvelles.
Le gouvernement de la République, garant du maintien de l’ordre public et de la paix sociale, condamne avec fermeté cette volonté manifeste de défier l’autorité de l’État. Il tient à rassurer la communauté nationale et internationale, du fonctionnement normal des institutions de la République.
Aussi, le gouvernement invite-t-il les populations à plus de vigilance quant aux agissements de certains compatriotes aux desseins inavoués qui appellent à la désobéissance civile et qui menacent au quotidien notre vivre ensemble. Il les exhorte à vaquer sereinement à leurs occupations.
Enfin, le gouvernement rappelle qu’il ne saurait laisser perdurer de tels actes. Les auteurs seront poursuivis et la loi sera appliquée avec la plus grande rigueur.
Fait à Libreville, le 03 juillet 2019.
Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux
Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU